Je te considère comme un gros menteur, meme si tout ce qui s'est passé n'est qu'un gros mal-entendu. J'ai décidé de façon officielle que je t'aime quand on est allé à Cap d'Agde. Tu m'as fait un gros calin sur les escaliers de l'immeuble, et tu m'as dit quelque chose à l'oreille. C'était probablement "J'ai envie de toi". Mais j'ai entendu autre chose, j'ai cru que tu venais de m'avouer tes sentiments amoureux. N'importe quoi !
J'ai vraiment cru que tu pouvais abandonner ta connasse pour moi. Elle vaut rien, tu sais ? T'en as pas marre d'écouter les deux seules CDs qu'elle supporte, dont une merde japonaise ? T'es sur que tu veux voir son gros ventre se secouer à chaque fois quand vous faites l'amour ? La seule chose qu'elle possède entièrement, la chose qui la rend maitre - c'est son interet pour les langues anciennes et pour l'Asie. Elle aime ça. Et elle t'aime toi.
En fait j'ai un léger soupçon que tu es con, si vos soirées devant la télé te plaisent. Quelle erreur de ma part que de croire que tu es merveilleux. Mais tu es beau. T'as des belles mains.
J'hésite entre le reve de t'arracher tes couilles et de laisser passer ton souvenir comme celui de repas de ce midi quand je pense à toi. Et je pense à toi de moins en moins. J'ai perdu le reflexe, la detestable habitude de taper les premières lettres de ton pseudo sur l'ordi pour aller sur ton profil et voir, si tu t'es connecté aujopurd'hui ou pas. Je suis encore en colère en pensant à toi. Mais je ne le considère plus comme un sentiment personnel, mais plutot comme un facteur de ma santé.
Tu m'apasais. Et après plus rien. Tu es une décéption, et je te souhaite la vie adéquate à ce que tu es.